Mammouth, bouquetin, tigra à dents de sabre... Faire revivre les espèces disparues.National Geographic, n°163, avril 2013.
Un article expliquant les recherches de Fernandez-Arias et un petit groupe de chercheurs qui pensent que le clonage peut aider à inverser les disparitions engendrées par l'homme : le dodo, le grand pingouin, le thylacine, le dauphin fluvial de Chine, la tourte voyageuse, le pic impérial...
L'article parle de "dé-extinction".
Automne 2012, une réunion au siège de la National Geographic Society, a réuni des généticiens, des spécialistes de la faune sauvage, des biologistes de la conservation et des éthiciens, pour discuter de cette dé-extinction : peut-on y arriver et le faut-il vraiment ?
Cette resurrection ne serait possible qu'avec des animaux disparus depuis une dizaine de milliers d'années du fait de la dégradation trop importante des sujets plus vieux.
Les partisans affirment que certaines espèces vivant de nouveau, pourrait-être bénéfique : des plantes pour les besoins pharmaceutique, le mammouth lui, entretenait la Sibérie et faisait de cette terre une steppe herbeuse en remuant la terre et en la fertilisant (avec d'autres grands mammifères vivant à ses côtés), les steppes pourraient redevenir ce qu'elles étaient avant que la mousse ne prenne le dessus...
L'ecologue Zimov a même créé son "parc du Pléistocène", où il a déjà réintroduit des chevaux, des boeufs musqués et d'autres grands mammifères, parmi lesquels il espèrent qu'un jour, ses petits enfants pourront voir des mammouths évoluer.
Rappel des dernières découvertes, et de l'évolution des recherches.
Pour la tourte voyageuse le problème se complique, du fait de l'embryon qui grandit dans un oeuf. Il faudrait modifier les cellules souches de pigeon biset avant de les injecter dans des oeufs de biset, afin d'obtenir des pigeonnaux ayant des caractéristiques de la tourte, puis croiser les plus représentatif jusqu'à obtenir "la" tourte.
En Australie, le Lazarus Project tente de faire revivre deux espèces de grenouilles disparues au milieu des années 1980 (La grenouille à incubation gastrique du Nord (
Rheobatrachus vitellinus) et du Sud (
Rheobatrachus vitellinus).
L'article évoque aussi ce qui se passera si ces espèces sont vraiment rammenées à la vie : finiront-elles dans un zoo afin de les préserver ? Ou pourront-elles être réintroduites dans l'habitat qui les a perdu il y a longtemps (ou pas c'est selon) ?
Braconnage (
pour l'oryx d'Arabie qui a été réintroduit), pollution (
le dauphin fluvial de Chine, disparu), maladies
(la plupart des grenouilles dans le monde sont atteintes par un agent pathogène propagé par l'Homme, le champignon de la chytridiomycose). Développeraient-ils des virus nuisibles aux autres espèces ?
Beaucoup de pour et de contre en somme.