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 Historique du Yéti (par Philippe Coudray)

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LombriX

LombriX


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MessageSujet: Historique du Yéti (par Philippe Coudray)   Historique du Yéti (par Philippe Coudray) EmptyVen 04 Nov 2016, 19:16

A partir de trois livres sur le yeti, Philippe Coudray a tenté de refaire la chronologie des découvertes, expéditions et rencontres concernant ce bipède.
D’après “Sur les traces du yéti et autres créatures clandestines” de Richard D. Nolane, “ Le yéti démystifié” d’Albert-Frédéric Baudrimont, “Sur la piste de l’abominable homme des neiges” de Ralph Izzard.
1887 : Dans un recueil de souvenirs publié en 1889, “Among the Himalayas”, L.A.Waddell, un major du service de santé de l’armée britannique, raconte comment il a vu une série de grandes empreintes de pieds nus dans la neige laissées par une créature bipède, au nord-est du Sikkim.

1902 : au col de Chumbitang, à la frontière séparant le Tibet du Sikkim, des ouvriers posant le télégraphe entre Lhassa, au Tibet, et Kalimpong, au Bengale (région englobant l’Inde de l’est et le Bangladesh), se perdent. Des militaires partis à leur recherche tombent sur un yéti endormi et le tuent.
Dans son livre de 1957, “Jadoo”, John A. Keel relate le récit d’un vieil indien alors soldat qui l’a vu : 3 mètres de haut, poils hirsutes de 7 à 8 cm de long. Visage effrayant sans poils, dents jaunes et acérées, yeux rouges et froids.

1906 selon “Le yéti démystifié”, 1915 selon “Sur les traces du yéti et autres créatures clandestines” : R.O.Gent, officier forestier en poste à Darjeeling (Inde, près de la frontière sud du Sikkim), observe vers Phalut des empreintes de pied de type humain mais de grande taille (45 à 60 cm de long selon “Sur les traces du yéti et autres créatures clandestines” et 33 à 37 cm de long selon “Sur les traces du yéti et autres créatures clandestines”)

1920 : Une expédition montagnarde au col de Lapkha-La, non loin de la face nord de l’Everest, à 5000 m d’altitude, voit à la jumelle des formes sombres se déplaçant sur un champ de neige encore plus élevé. Leur empreintes faisait trois fois la taille de celle d’un être humain.

1925 : l’explorateur A.N. Tombazi, membre de la Royal Geographical Society anglaise, vit à une quinzaine de kilomètres du glacier de Zemu, au pied du mont Kabu, au Sikkim, à 4500 m d’altitude, une silhouette noire sur fond de neige au loin qui lui apparut nue, de forme humaine, déracinant de temps à autre des rhododendrons nains. Il découvre ensuite ses empreintes, semblables à celles d’un homme avec cinq orteils bien visibles mais plus petites que celle d’un homme (15-17 cm de long, d’après “Sur la piste de l’abominable homme des neiges”, page 20)(ermite humain ou petit yéti ?).

1925 : John Hunt vit également des empreintes au Sikkim.

1931 : Bentley Beauman vit un yéti sur un glacier non loin des sources du Gange à 4200 m à l’ouest de l’Himalaya.

1936 : Eric Shipton, l’auteur de la première photo de trace de pas de yéti en 1951 qui fera le tour du monde, voit “une piste d’éléphant” laissée par un animal bipède, à 4800 m d’altitude (pas de lieu précisé).

1937 : Frank Smythe, dans la vallée de Bhyundar, dans la province indienne du Garwhal (à mi-chemin entre le Népal et le Ladakh, aux sources du Gange) à 6000 m d’altitude, Vit une piste d’empreintes énormes ayant cinq orteils à l’avant et deux à l’arrière (callosités au talon ?), menant jusqu’à l’entrée d’une caverne (cinq orteils entrent en contradiction avec les quatre habituels).

1937 : H.W.Tilman découvre des empreintes sur le glacier du Biafo au Baltistan dans le massif du Karakoram (Pakistan).

Après la deuxième guerre mondiale, deux ingénieurs norvégiens, A. Thorberg et J. Frostis sont attaqués sur le glacier du Zému, au pied du mont Kabu, au Sikkim,par deux singes de grande taille qu’ils pensent être les langurs de l’Himalaya mais ils sont intrigués par la taille anormalement grande de leurs empreintes laissées dans la neige.

1942 : Six hommes évadés d’un camp de travail rencontrent dans le défilé de Tien Shan, alors qu’ils passaient du Tibet au Népal, en route vers le Sikkim,
ont observé pendant deux heures, non loin de l’endroit ou s’ouvre la vallée du Chumbi, aux confins du Sikkim et du Bouthan, où passe la route qui mène vers les plaines de l’Inde, deux créatures de 2m40 de haut environ l’un d’eux étant plus petit, se tenant droit, bombant leur thorax puissant, ayant de longs bras (mains à hauteur des genoux), leurs oreilles étaient plaquées, et de profil le contour postérieur de leur crâne formait une ligne droite de puis le sommet de la tête jusqu’aux épaules (“nuque à la prussienne”). Leur corps était recouvert de poils courts d’une teinte fauve avec une abondante chevelure rousse aux reflets gris. “Le couple ne cessait de tourner lentement sur place en se dandinant de manière curieuse et s’arrêtant de temps en temps comme pour admirer le paysage”.
1951 : le 8 novembre, les anglais Eric Shipton, Michael Ward, et le sherpa Sen Tensing des empreintes à 6000 m d’altitude (près de 5000 m selon “le yéti démystifié”), près du glacier Menlung-tsé, à la frontière népalo-tibétaine, sur plus d’un kilomètre et demi. Les photos des empreintes de 33 cm de long avec quatre orteils font le tour du monde. D’après les empreintes, Eric Shipton évalue la créature à au moins 2m40.

1952 : Une expédition suisse à lieu pour la recherche du yéti. Elle trouve de nombreuses traces sur le glacier de Khumbu, que le chef de l’expédition déclare par la suite ayant pu être faite par un ours.

1953 : John Hunt, accompagné de sa femme, chef de l’expédition victorieuse de l’Everest en 1952, trouve de nouvelles traces sur le glacier Zému (Sikkim).

1953 : John Hunt interroge les lamas du monastère de Thyangbotchi, situé à 4300 m d’altitude à quelques kilomètres au sud de l’Everest, au sujet du yéti. Ils déclarent que ses apparitions ne sont pas rares, qu’ils se tiennent souvent debout, qu’ils mesurent de 1m50 à 2m, et qu’ils sont couverts de poils gris-bruns.

1953 : Charles Stonor, parti en reconnaissance pour l’expédition-yéti de Ralph Izzard, recueilli le témoignage d’un sherpa, Pasang Nima, ayant vu un yéti trois mois plutôt à 300 m de la taille d’un homme se déplaçant un peu courbé en avant. Il vit lui-même un peu plus tard des traces à une vingtaine de kilomètres au sud-ouest de l’Everest, à 4300 m d’altitude.

1954 : expédition américaine de Ralph Izzard (voir son livre “Sur la piste de l’abominable homme des neiges” l’Etoile filante, 1955) dans la région de l’Everest (sud et ouest).
Témoignages tiré de cet ouvrage :

- page 12 : à Macherma, à 4876 m d’altitude (sud de l’Everest): 1m50, brun-roux, bipède, traits d’un singe, crâne conique, cheveux très longs couvrant les yeux, très grande bouche, dents saillantes, comportement de colère : court en rond en arrachant des pierres et touffes d’herbe. Laisse de larges empreintes.
- Le maître d’école de Darjeeling, récent et donc peu renseigné indiqua toutefois qu’il ya avait deux espèces de yétis, une grande (il indique la région de l’Everest) et une petite (il indique la vallée inférieure de la Dudh Kosi, au sud de l’Everest).

- page 21: glacier de Khumbu, à 4500 m, lors de la première ascension du mont Everest en 1952, le Dr Wyss-Dunant raconte la découvertes de plusieurs traces de yéti de tailles différentes : de 20 à 30 cm de long. La foulée des traces de 20 cm faisait 35 cm. Selon l’enfoncement des plus grandes traces, il estime le poids de l’animal entre 80 et 100 kg. Il distingue 5 doigts dont trois armés de griffes (détail unique), et trois traces triangulaires côté talon sur les traces “adultes” qu’il attribue à des touffes de poils. Les traces indiquent à un moment une marche en file indienne, chacun posant les pieds dans les traces de l’autre, et le saut d’un rocher à quatre pattes (il ne parle pas de traces de mains).

- page 23 : 1948, col de Zemu, Sikkim. Attaque de deux norvégiens par deux singes de taille humaine à longue queue (récit inconfirmable par la suite).

- page 34 : description d’un yéti, vu par un témoin indigène, Sonam Tensing, près du monastère de Thyangbochi sud de l’Everest) : environ 1m67, sans queue, poils brun-rouge, visage glabre, tête haute et pointue, marchant généralement debout mais courant à quatre pattes.

- page 54 : récit d’un indigène : en septembre-octobre, ils virent un yéti de la taille d’un homme de petite taille, ayant de très longs cheveux, le ventre et les cuisses garnies de longs poils. Le visage, la poitrine, et les jambes au-dessous du genou paraissaient moins velues. Sa fourrure était “à la fois sombre et claire et sa poitrine rougeâtre”. Il marchait debout, presque comme un homme et se penchait de temps en temps pour gratter le sol à la recherche de racines. A la vue des hommes il courût vers la forêt, sur deux pattes, mais de côté et presque à reculons, tout en poussant un cri aigu.

- page 67 : d’après les sherpas, il y a deux yétis : un grand, qui marche à quatre pattes, attaque les troupeaux de yacks, plutôt au Tibet qu’en pays sherpa qui pourrait être l’ours rouge, et, en pays sherpa, un petit, de la taille d’un garçon de 14 ans mais bâti comme un homme, couvert de poils roux, plus légèrement sur la poitrine, doté d’une longue chevelure atteignant la ceinture et d’une tête très allongée en forme de cône. Il vit dans la région rocheuse dépourvue d’arbres au-dessous de la limite des neiges. Il est bipède mais peut courir à quatre pattes pour aller plus vite.

- page 68 : récits d’indigènes : un yéti vu de dos qui avait tué un pica : taille d’un jeune garçon, tête très pointue et couvert de poils roux très clair, jappements de chien. En février, au Tibet, à la tombée de la nuit, cri ressemblant à un appel, jacassement, empreintes de 20 cm de long, bipèdes, ressemblant beaucoup à celles d’un pied humain dont les doigt seraient tous de la même longueur.

- page 72 : 1947, village de Pangbochi (sans doute à côté du monastère du même nom au sud de l’Everest), un yéti de la taille d’un petit homme, longs cheveux, larges épaules, couleur brun-rouge, à la vue du témoin indigène nommé Dahku, il fait quelques pas vers lui, debout, puis arrache des touffes d’herbe avec agitation.
- page 73 : mars 1949, à Pangbochi, : un “appel”, puis le témoin indigène nommé Mingmah, vit un yéti. Il se cacha dans une hutte en pierres, et vit de très près le yéti par une fente qui se rapprocha de lui en continuant de crier : taille d’un adolescent trapu, ressemblant beaucoup à un homme, poils très court d’un brun rougeâtre assez raides, sur le haut du corps le poil se dressait et il retombait plus bas. La poitrine était légèrement plus claire que le reste du corps, les pieds particulièrement velus. Les mains ressemblaient à celles d’un homme. La tête était très pointue, les cheveux pendaient de chaque coté comme une chevelure humaine, mais une bande de cheveux très courts et très raides montaient du front jusqu’au sommet du crâne comme une crête de coq. Le visage était imberbe, plus plat que celui d’un homme et moins que celui d’un langour. Se sentant observé, il montra les dents et gronda. La taille des dents frappa le témoin. Il marchait debout, à grandes enjambées, légèrement penché en avant, avec les bras pendant. En octobre 1952, un nommé Anseering du village de Thammu vit un yéti abrité sous une roche à la limite supérieure des arbres. Il prit la fuite en escaladant les rochers à quatre pattes. Il était brun foncé, trapu et plus petit qu’un homme. En hiver 1952, à Phorchi (nord-oust de Tiangbochi), cinq villageois découvrent les traces d’un yéti (orteils bien visibles) de la taille d’un pied d’enfant. Ils suivirent la piste et virent d’après les traces de mains et de pieds qu’il s’était assis sur un rocher, puis qu’il avait escaladé des rochers à quatre pattes. Le reste du temps il marchait debout. Ils trouvèrent des poils d’un rouge-brun de quelques centimètres très raides et très durs.
- page 157 : témoignage près de Namche Bazar : un yéti d’environ 1m75 couvert de longs poils brunâtres, avec une grosse touffe tombant du front jusqu’au yeux. Son oncle déclare que le yéti femelle a de gros seins pendants comme ceux d’une femme.
18 : 1957 : expédition de Tom Slick, milliardaire américain, passionné par la science et les mystères du monde animal, installant sa base dans la vallée d’Arun, au nord-est du Népal, pas très loin de la frontière avec la province indienne du Sikkim : trois piste d’empreintes bipèdes de 30 cm de long, et quinze témoignages rapportant que le yéti ressemblait à un gorille à tête pointue de 2m40 de haut marchant essentiellement sur deux pattes.

1958 : deuxième expédition financée par Tom Slick dans la même vallée d’Arun : peu d’empreintes, un yéti de petite taille aperçu la nuit par un sherpa, une caverne servant de lieu de repaire à un yéti fut découverte dans la haute vallée de Dudh Kosi. Dans le nid fait de branches de genévriers on trouva des excréments contenant des restes écrasés d’os et de poils de lièvre. Des restes de rongeurs jonchaient la caverne.

1959 : troisième expédition de Tom Slick, beaucoup plus légère (deux hommes), même région : ils rapportèrent des excréments contenant des restes de rongeurs, d’insecte et de végétaux, et grâce à Bernard heuvelmans qui les étudia, un parasite inconnu indiquant qu’il s’agissait des excréments d’une espèce inconnu, chaque espèce de mammifère ayant ses propres parasites. Le pouce et une phalange de l’index d’une main de yéti momifiée du monastère de Pangbotchi furent dérobés et remplacés par des os humains pour être rapportés à Londres où l’étude conclua que ces os pouvaient provenir d’une espèce inconnue d’Anthropoïde géant, apparemment plus grand que le gorille des montagnes.

1960 : expédition organisée par Hillary, vainqueur de l’Everest, payée très cher par l’éditeur américain “World Book Encyclopedia”, qui mit la pression pour des résultats à la hauteur de la somme investie, ce qui, en manque de résultats rapides, fit conclure légèrement à l’inexistence du yéti.

1970 : l’alpiniste Don Whillans, qui vainquit l’Anapurna en 1970, photographia une piste de yéti, dont les empreintes mesuraient 45 cm de long, à 4200 m d’altitude près du pic Mahalangur Himal au Népal, et vit dans ses jumelles au clair de lune un être simiesque progresser par bonds à quatre pattes le long d’une crête.

1972 : une expédition étudiant la faune de la vallée d’Arun (Sikkim), découvrit à 3600 m d’altitude, sur les flancs du mont Kongmaa Laa, des traces bipèdes de 21 cm sur 12, ressemblant à celles photographiée par Eric Shipton en 1951. Le Dr Georges Shaller, un spécialiste des anthropoïdes, leur trouva une ressemblance avec celles du gorille des montagnes.

1974 : au pied de l’Everest, des alpinistes polonais trouvent des traces de 35 cm de long sur plus d’un kilomètre et demi.

1975: expédition organisée par des scientifiques d’un institut américain, dans la vallée d’Arun (Sikkim) : nombreuses empreintes sur les crêtes de Kongmaa-la, vers 4000 m d’altitude, présence nocturne du yéti près du campement.

1977 : deux alpinistes par 5100 m d’altitude et -18°C, campèrent sur le Chamgabang (sommet de 6864 m, dans le garwhal (ou garhwal) Himalaya, dans le Nanda devi group (groupe de glaciers), en Inde, près des sources du Gange, juste à l’ouest du Népal), et virent la totalité de leu stock de chocolat volé la nuit par une créature qui laissa des empreintes de 30 cm.

1986 : le 6 mars, un alpiniste, Anthony B. Wooldridge, a peut-être photographié un yéti dans la partie indienne de l’Himalaya près de la frontière ouest du Népal, région de la petite ville de Joshimath à une cinquantaine de kilomètres du pic Nilkantha (6596 m). Après avoir suivi de longues suites d’empreinte de 25 cm de long à 3300 m d’altitude, il a photographié une silhouette noire,qui n’est peut-être qu’un rocher.

1987 : l’alpiniste Reinhold Messner qui escalada les 14 pics de 8000 m, affirma s’être retrouvé un jour nez à nez avec un yéti : debout, plus gros que lui, puissant et velu, de longs poils bruns-noirs lui tombant sur les yeux, correspondant aux descriptions des Sherpas et tibétains. C’est le même homme qui écrira plus tard un livre affirmant que le yéti est un ours qui marche et court sur deux jambes (“Yeti, du mythe à la réalité”, Glénat, juin 2000).

1987 : Expédition yéti de Robert A. Hutchison, dans la région du sud de l’Everest, au nord-est du Népal, en pays Sherpa. Voir son livre “Sur les traces du yéti”, Robert Laffont, 1991.
Témoignages tirés de cet ouvrage :
- mars 1949 : à Mingbo, un berger nommé Mingma vit un yéti au milieu des rochers, à peu près de la taille d’un adolescent, qui le suivit. Il se cacha dans la maison de pierres et ne put faire fuir le yéti qui attendait qu’en brandissant par la fenêtre un tison rougit au feu.
- hiver 1950 : Pangboche, un gardien de troupeau nommé Dakhu vit quelque chose de poilus caché derrière les rochers. Un yéti se leva, marcha lentement vers sa direction sur deux jambes, en lui lançant des touffes d’herbes arrachées. Taille d’un jeune garçon, tête allongée et corps couvert d’une toison brun-roux.
- Région de Khumbu (près de l’Everest), Tshola Khola, une vallée latérale située entre la Dudh Kosi et l’Imja, un yéti veur attaquer un troupeau de yacks. Les bergers firent un feu pour le faire fuir.
- Un sherpa précise que les yétis se déplacent surtout de nuit.
- Vallée de Chhukhung, village Bibre à 4550 m. Deux yéti vus à 300 m : l’un semblait adulte, de la taille d’un homme assez petit, l’autre plus petit paraissait être un jeune. Leurs corps étaient entièrement couverts de longs poils brun-roussâtres et ils se fondaient parfaitement dans le paysage. Ils parcouraient les broussailles en quête de quelque chose. Quand ils aperçurent les hommes (Gary conduisant un groupe de trekkers), ils manifestèrent quelques signes de nervosité. Le plus grand saisit à deux mains une grosse pierre te la lança en direction de Gary, puis ils s’enfuirent.
- yétis aperçus sur le bord du plateau au-dessus de Konar l’hiver. Après d’abondante chutes de neige l’un d’eux avait essyé de descendre jusqu’à Konar, mais les villageois l’ont fait fuir. Les plus petits sont selon eux ceux qui ont la tête allongée.
- 12 juillet 1974 : Lhaupa Dolma, gardienne de troupeau, 19 ans et originaire du village de Khumjung, gardait des yacks et des zoms (le zom est le croisement femelle entre un bœuf tibétain et un yack).Il pleuvait. Elle entendit siffler et croyait que son frère rentrait. Elle s’assit au bord du torrent pour attendre. Au bout de quelques minutes elle fut saisie par derrière et précipitée dans le torrent. Quand elle retrouva ses esprits, elle vit un ‘shuti”, censé être la variété la plus corpulente de yéti ayant un goût prononcé pour la viande de yack, empoigner l’une de ses zoms par les cornes et la tuer en lui brisant le cou avec un bruit sec. Le shuti ouvrit ensuite le ventre de la zom et puisa à pleines mains dans ses entrailles. Un tout jeune yack s’approcha avec sa mère, curieux. Le chuti l’envoya d’un coup à 6 mètres de là, le tuant net, et brisa les pattes de sa mère pour sucer la moelle des os. Il chercha à cacher l’une des carcasses sous un surplomb rocheux, puis, rassasié, s’éloigna d’un pas nonchalant pour entreprendre ensuite avec célérité l’ascension du pic de Macherma par sa base sud, alternativement à quatre pattes et debout.
- Le yéti passa la nuit l’hiver dans les cabanes de berger où il laisse une forte odeur (près de Konor).
- L’abbé Nawang déclare qu’il y a deux sortes de yétis, le shuti, visible au Tibet mais, pense-t-il, pas en pays sherpa (Népal), très semblable à l’ours noir, mais plus grand et couvert d’une toison roussâtre, dangereux pour le bétail et l’homme, et le mitey beaucoup plus petit, visible en pays sherpa.
- Macherma : un yack tué par un yéti dont les empreintes font 40 cm de long. Excréments blancs et sentant mauvais.
- Pied de yéti : possésé par un certain Tenzing Tsherpin, et montré à l’auteur du livre en lui interdisant de le photographier.
Un pied gauche de 18,5 cm de long sans le talon, et 9 cm de large. Cinq orteils de taille plus ou moins égale, pratiquement séparés et un important cou-de-pied. Le gros orteil était à peine plus développé que les autres, mais avait un ongle rond et recourbé de 5,3 cm. On trouve dans la littérature tibétaine des références à ce qu’il appellent le mi-go, qui signifie homme sauvage ou almas. Si l’on rajoute un talon présumé de 5 cm, le rapport longueur-largeur d’un tel pied est de 2,3 c’est-à-dire celui de l’homme de néanderthal, contre 3,4 pour l’homme moderne.
Les empreintes :
- Des empreintes bipèdes d’un pied de pointure 41 avec cinq orteils tout juste discernables, semblable à la photo prise par Shipton en 1951.
- D’autres de 40 cm environ mais datant d’une semaine et faites par deux animaux marchant en file indienne, empreintes “beaucoup plus petites” quand il n’y avait qu’un seul animal.

1988 : une expédition yéti de onze occidentaux dirigée par l’alpiniste Chris Bonington, ne rapporte qu’un beau film sur l’Himalaya.

Enfin, dans le livre de Bernard Heuvelmans, “sur la piste des bêtes ignorées”, tome 2 page 28, on trouve le témoignage de Chemed Rigdzin qui prétend avoir vu deux corps de yéti momifiés dans le monastère de Rhibotchi, Tibet oriental, et celui de Sakya, province de Chigatse, dans le Tibet méridional. Il parle d’un singe énorme mesurant environ 2m40 de haut, avec un crâne très plat et un corps couvert de poils bruns foncé de 3 à 4 cm.

Source: http://www.philippe-coudray.com/Pages/Historique%20yeti.html
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Philippe




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MessageSujet: Re: Historique du Yéti (par Philippe Coudray)   Historique du Yéti (par Philippe Coudray) EmptySam 12 Nov 2016, 00:12

http://www.sciencesetavenir.fr/insolite/l-analyse-genetique-des-poils-de-yeti-livre-ses-secrets_37591
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CR13




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MessageSujet: Re: Historique du Yéti (par Philippe Coudray)   Historique du Yéti (par Philippe Coudray) EmptyMar 09 Mai 2017, 14:29

Bonjour à tous
ci-joint un lien d'une video de russe ayant capturé ces images grace à sa go-pro
qu'en pensez vous
est ce la preuve de l'existence de l'almasty?



www.papergeek.fr/video-des-russes-pensent-avoir-filme-un-vrai-yeti-12213
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sandman

sandman


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MessageSujet: Re: Historique du Yéti (par Philippe Coudray)   Historique du Yéti (par Philippe Coudray) EmptyLun 22 Mai 2017, 20:37

On ne voit pas grand chose mais ça ressemble à quadrupède. Donc peut être un ours ou un cervidé.
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