Licorne

Je ne m'attarderais pas sur le côté emblématique de la licorne mais plus me pencher sur le côté cryptozoologique.

Voici un site complet si vous êtes interessé qui traite du sujet :

http://faidutti.free.fr/licornes/these/these.html

Concernant le domaine de la cryptozoologie, c'est bien en Afrique que l'animal aurait existé. Il y est fait référence dès le 5eme siècle avant JC par le médecin Ctésias, qui décrivait des ânes sauvages à une corne.

En 1678, Nicolas Perrot d'Ablancourt publia une traduction de la description de l'Afrique de Luis Caravajal de Marmol. Là où l'aventurier portugais, en 1573, décrivait la licorne grise d'Éthiopie, le traducteur français, un siècle plus tard, inséra la note suivante: «on doute fort de cet animal, ainsi que du précédent [le griffon]. On voudrait bien que l'auteur se fût passé de conter des fables sur le rapport d'autrui ( L'Afrique de Marmol dans la traduction de Nicolas Perrot, sieur d'Ablancourt, Paris, 1678, t.I, p.65.)

En 1680, le dictionnaire de César-Pierre Richelet, le premier rédigé entièrement en français, voyait encore dans la licorne un animal réel, «qu'on, trouve dans les montagnes de la haute Éthiopie».

Même si ces récits font état de l'animal en Ethiopie, les récits récents placent cet animal en Afrique du Sud, et plus précisement dans les chaîne de montagnes du Drakensberg situé sur la bordure est du Lésotho.
L'animal est décrit comme ayant une robe jaunâtre à brun foncé avec des rayures noires et disposerait sur son front une cornes d'environ 25 centimètres recouverte de peau. Ils seraient de nature agressive.


On ne sait pas grand chose de cet animal mais des représentations rupestres ont étés trouvées dans des grottes d'Afrique du sud.

j'ai trouvé une liste d'animaux herbivore de taille moyenne inconnus:

http://jeanluc.drevillon.club.fr/grands_herbivores.html

il y a une histoire sur une licorne.

Il y a peut être une explication sur l'existence de la licorne: peut-être que certains les ont confondu avec un oryx qu'ils ont vu de profil...

Yofri a écrit:

Même si ces récits font état de l'animal en Ethiopie, les récits récents placent cet animal en Afrique du Sud, et plus précisement dans les chaîne de montagnes du Drakensberg situé sur la bordure est du Lésotho.
L'animal est décrit comme ayant une robe jaunâtre à brun foncé avec des rayures noires et disposerait sur son front une cornes d'environ 25 centimètres recouverte de peau. Ils seraient de nature agressive.


On ne sait pas grand chose de cet animal mais des représentations rupestres ont étés trouvées dans des grottes d'Afrique du sud.

Pour moi, c'est probable

Peut-être un cousin du quagga !

il y a aussi des zèbres de montagnes je penses ds cette région, ils sont différent des autres sous-espèces !

aussi, ds cette zone on trouve aussi une sous-espèce de gnou, celui à queue blanche il est très particulier !

Ah je ne connaissais pas ce type de gnou.

Marco Polo parle de licornes dans son livre des merveilles (je crois qu'il dit qu'elles vivent dans des forêts).
L'origine pourrait donc être asiatique.

val479 a écrit:

marco polo parle de licornes dans sont livre des merveilles (je crois qu il dit qu elles vivent dans des forets) l origine pourrait donc etre asiatique.

L'origine de l'animal ou bien l'origine du lieu d'identification de l'animal ?

les deux

Pour la deuxième proposition je suis d'accord avec toi, mais pour la première proposition je ne vois pas comment on pourrait l'expliquer !

Dans son ouvrage Animaux Fabuleux Créatures imaginaires (Julliard, 1964), traduction de Exotic Zoology (1959), Willy Ley intitule son premier chapitre "La légende de la Licorne" et après avoir réglé le sort du RE'EM de la Bible et l'avoir exclu du domaine de la licorne en voyant en lui un auroch, il écrit :
"Celle-ci apparut pour la première fois dans les écrits de Ctésias, historien grec qui fut pendant un temps, médecin du Roi de Perse Artaxerxés II. Ctésias revient de Perse vers l'année 398 avant J.-C., et, pendant son séjour à Cnide, il rédigea deux ouvrages. L'un était une histoire de la Perse en vingt-trois volumes, dont il ne reste plus aujourd'hui que quelques fragments. L'autre ouvrage concernait l'Inde et est parvenu à notre connaissance que sous une forme condensée, ce travail ayant été effectué quelque 1300 ans plus tard par Photius, Patriarche de Constantinople ; on peut y lire dans cet abrégé :
"Il existe en Inde une race d'ânes sauvages qui sont aussi grands que des chevaux et parfois  même plus grands. Ils ont le corps blanc, la tête rouge sombre et les yeux bleu foncé. Il portent sur le front une corne d'environ cinquante centimètres. En limant cette corne, on obtient une poudre très efficace conte les poisons mortels, et que l'on administre dans une potion. La base de cette corne, sur une largeur d'environ deux mains au-dessus du front, est d'un blanc immaculé. La partie centrale est noire tandis que l'extrémité, effilée, est d'un cramoisi éclatant. Ceux qui boivent dans ces cornes, taillées en coupes, prétendent échapper aux risques de convulsions et d'épilepsie. Ils sont même immunisés contre le poison si, avant ou après son absorption, ils boivent du vin, de l'eau, ou tout autre breuvage dans l'une de ces coupes."
Ce récit en quelques lignes se développa et devint toute une bibliothèque d'une centaine de volumes."
[...]
Il ressort clairement du livre de Ctésias que sa description de l'"âne sauvage de l'Inde" se rapporte au rhinocéros de ce pays, et que l'animal présente des caractéristiques empruntées à quelque autre spécimen de la faune indienne. [...] Ensuite Ctésias signale l'agilité de l'animal, et la rapidité croissante de sa course. Ajoutons à cela l'ensemble des notions traditionnelles concernant le rhinocéros. [...]'animal dépeint par Ctésias n'empruntant pas tous ses traits au rhinocéros, les autres ont sans doute été pris à un genre d'antilope. Il s'agit sans aucun doute du mâle de l'antilope noire des Indes ; les indigènes des régions où abonde encore cette espèce affirment qu'elle présente de nombreux spécimens à corne unique."
Plus loin dans le chapitre de son ouvrage, Ley reproduit ce que dit Pline, qui avec sa rigueur habituelle, serra de plus près la réalité en écrivant : "Les Indiens Orsaean chassent une bête affreusement sauvage : le monokeros. Elle a la tête d'un cerf, les pattes d'un éléphant et la queue d'un verrat. Le reste de son corps rappelle le cheval. Elle émet un mugissement profond et elle porte au milieu du front une corne longue de deux pieds. D'après les indigènes, cet animal ne peut être capturé vivant."
On reconnaîtra sans peine une bonne description d'un rhinocéros à une époque où la photographie n'existait pas encore.

Pourquoi pas un synthetoceras:

Parce que ce Protocératidé vivait en Amérique du Nord, du Miocène supérieur au Pliocène inférieur.