La baleine la plus rare du monde vue pour la première fois

Jusque-là, on ne faisait que soupçonner leur existence. Deux baleines, une mère de 5 mètres et son petit, ont pu être attribuées à l'espèce des baleines à bec de Travers (Mesoplodon traversii) après une étude de leur ADN. La découverte de ces deux spécimens, échoués sur la plage d’Opape de Nouvelle-Zélande en 2010, n’a pas alerté immédiatement la communauté scientifique.

Les chercheurs du département néo-zélandais de conservation ont mal identifié les spécimens et ont d’abord pensé qu’il s’agissait de baleines à bec grises, plus communes et très similaires. Après en avoir prélevé un échantillon ADN, ils enterrent les deux baleines dans le sable. Quelques mois plus tard, les chercheurs s’aperçoivent de leur erreur et déterrent les squelettes de baleines enfouis.

Dans un rapport publié le 6 novembre, les chercheurs de Nouvelle-Zélande et des Etats-Unis exposent leur découverte:

«Pour la première fois, nous avons une description du plus rare et peut-être même du plus énigmatique des mammifères marins.»

Ces cétacés n'avaient encore jamais été vus et les scientifiques supposaient une extinction probable de l'espèce. Ils étaient connus uniquement sur la base de morceaux de squelette, seuls trois spécimens d’ossements ayant été observés auparavant: une mâchoire trouvée dans les îles Chatham en 1872, un crâne découvert sur l'île White dans les années 1950, un autre sur l'île Robinson Crusoe au Chili en 1986.

Les chercheurs n'ont pas vraiment pu expliquer pourquoi cette espèce de baleine était restée mystérieuse si longtemps. Rochelle Constantine, biologiste à l'université d’Oackland, explique:

«C’est peut-être simplement parce que ce sont des baleines qui vivent en pleine mer, et ne s’approchent jamais des côtes. La Nouvelle-Zélande est entourée d’océans profonds, il y a beaucoup d’espèces marines qui restent inconnues.»

Le nom de cet animal ne fait pas référence à une éventuelle déformation physique mais à Henry Hammersley Travers, qui en a découvert le premier os connu en 1872.


(Source : http://www.slate.fr/lien/64525/baleine-la-plus-rare-du-monde-nouvelle-zelande#sharelinks )

J'en avais entendu parler, c'est incroyable et ça prouve encore une fois que de nombreuses espèces restent à decouvrir

Incroyable, vraiment, mais il est statistiquement impossible que ce soit les seuls représentants de leur espèce donc il nous reste à découvrir ou se cachent ces gros poissons ... euh mammifères

Superbe nouvelle.
Dommage toutefois que cette observation fait suite à un échouage, et non une observation en mer.

Oui mais bon statistiquement les chances qu'elles soient les seul survivantes de leurs éspèces sont nulles ou presques (je suis pas un expert moi !) donc on finira par les croiser en mer.
Alors moi je dis :
"Tout vient à point à qui sait attendre"

Une bonne nouvelle qui nous donne raison d’espérer trouver encore des cryptides dans les fonds marins.

Quand je pense que certains prétendent encore qu'il est impossible de trouver de grands animaux (aussi bien terrestres que marins) de nos jours. Il faudrait maintenant découvrir l'habitat de cette baleine (que certains pêcheurs doivent bien connaitre sans avoir idée de la rareté de l'animal) et surtout la protéger.

Ben du coup c'est plus la baleine la plus rare du monde ,vu qu'elle a été "découverte".
y a sûrement plus rare....
On ne sait rien de leur population ,10? 100? 1000?
Elles sont peut-être rares parce qu'elles sont peu nombreuses, mais a mon avis, c'est simplement parce qu'elles ont un mode de vie qui fait qu'on ne les croise jamais.

En tout cas un bon clin d'oeil pour ceux, comme nous, qui croient qu'il y a encore de grandes espèces à découvrir!

Bah en fait, le fait que cette espèce ait été découverte signifie quoi concrètement ?
A part se moquer des sceptiques et à ajouter un nouveau plat au resto japonais du coin ?

Hé bien, nous sommes ici dans la partie "Actualités".
La découverte et la re-découverte de nouvelles espèces font partie de la cryptozoologie, puisque c'est le but de cette science.
Si ce forum avait existé à l'époque, nous aurions parlé de le re-découverte du Coelacanthe comme un évènement important.

Leslie a écrit:

Hé bien, nous sommes ici dans la partie "Actualités".
La découverte et la re-découverte de nouvelles espèces font partie de la cryptozoologie, puisque c'est le but de cette science.
Si ce forum avait existé à l'époque, nous aurions parlé de le re-découverte du Coelacanthe comme un évènement important.

Sauf que le coelacanthe fait pas partie de la cryptozoologie, selon les critères d'Heuvelmans, puisque sa re-découverte fut fortuite et n'a pas été le résultat d'un processus de recherche et d'identification tel que le concevait Heuvelmans. En cela, le Megamouth fait partie de la même logique : découverte fortuite et non volontaire.

Quels animaux ont alors été découvert de façon "cryptozoologique"?

Stalker a écrit:

Quels animaux ont alors été découvert de façon "cryptozoologique"?

La liste est longue et je ne donnerai que quelques exemples : l'okapi, le gorille de montage, le rhino blanc, le saola....Réfère-toi à l'ouvrage d'Heuvelmans Sur la piste des Bêtes ignorées (Plon 1955, Famot 1982)

J'ai surtout cité la coelacanthe car c'est un poisson très connu.
C'est vrai que je n'ai pas pensé au fait qu'on ne l'avait pas "cherché", avant de le retrouver.

Pour vous donner un aperçu de cette baleine à bec :

Voici le spécimen retrouvé échoué, et un dessin :

Pour vous donner un aperçu de cette baleine à bec :

Voici le spécimen retrouvé échoué, et un dessin :

Cette baleine à bec avait-elle été étudiée par les cryptozoologues?

Normalement non, l'espèce était connue mais supposée éteinte, on en connaissait que quelques ossements.