Des yowies chez Jules Verne ?

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Tous les hominologistes chevronnés savent que Maupassant, dans sa nouvelle "La peur", a relaté une étrange aventure arrivée à son ami Tourgueniev, qui pourrait bien être une observation d'homin.
Cependant, de semblables trouvailles peuvent aussi être faites dans les œuvres d'autres écrivains célèbres : ainsi, dans son roman Les enfants du capitaine Grant, Jules Verne décrit des aborigènes totalement incroyables.
Allez donc voir cette page du site de Jean Roche : http://daruc.pagesperso-orange.fr/fortean.htm#verne.
Bien sûr, il va de soi que ce récit est une fiction... mais si l'on veut bien garder à l'esprit que Verne avait pour habitude de se renseigner scrupuleusement avant d'écrire, on conviendra qu'il y a quand même de quoi se poser des questions !

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On peut d'ailleurs remarquer que Jules Verne s'efforce de finir sur une conclusion humaniste, évitant le mépris que pouvaient suggérer certaines considérations.

On sait qu'il y a eu un quasi-génocide des Aborigène au dix-neuvième siècle. Mais il semble bien que les plus costauds et les plus poilus aient été les cibles privilégiées... avec le concours des moins costauds et moins poilus.

Et pour ne rien arranger il y a un dossier de fossiles récents particulièrement épais : http://pagesperso-orange.fr/daruc/2kow.htm

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Jean Roche a écrit:: On peut d'ailleurs remarquer que Jules Verne s'efforce de finir sur une conclusion humaniste, évitant le mépris que pouvaient suggérer certaines considérations.

Ce n'est pas du tout l'impression que j'ai eu, bien au contraire. Dans votre texte, vous parlez d'un "rien de paternalisme", c'est un euphémisme! Pour moi, c'est plutôt l'expression du pur mépris condescendant d'un bourgeois européen du XIXe s. pour cette "espèce inférieure", "chaînon manquant" entre l'homme et l'animal qui semble à peine capable de se nourrir par elle-même. Et la description de la réaction des "naturels" (donc sans culture) à la distribution de nourriture les enfonce dans leur prétendue bestialité tant cela évoque une meute de chiens manifestant leur gratitude au maître qui les nourrit...

Jean Roche a écrit:: avec le concours des moins costauds et moins poilus.

Comment ça?

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prehistoire_alternative a écrit:: Ce n'est pas du tout l'impression que j'ai eu, bien au contraire. Dans votre texte, vous parlez d'un "rien de paternalisme", c'est un euphémisme! Pour moi, c'est plutôt l'expression du pur mépris condescendant d'un bourgeois européen du XIXe s. pour cette "espèce inférieure", "chaînon manquant" entre l'homme et l'animal qui semble à peine capable de se nourrir par elle-même. Et la description de la réaction des "naturels" (donc sans culture) à la distribution de nourriture les enfonce dans leur prétendue bestialité tant cela évoque une meute de chiens manifestant leur gratitude au maître qui les nourrit...

Selon nos critères et valeurs à nous, certes, mais il faudrait se rappeler d'où on vient et ce qui dominait à l'époque. L'apitoiement, ce n'est déjà pas si mal.

prehistoire_alternative a écrit:

Jean Roche a écrit:: avec le concours des moins costauds et moins poilus.

Comment ça?

Ca, c'est au moins suggéré par ma source (je n'ai pas trouvé le texte de Jules Verne dans le roman lui-même, que j'avais lu il y a longtemps). Mais je ne l'ai plus sous la main.

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Hugh Templeton a écrit:: Verne avait pour habitude de se renseigner scrupuleusement avant d'écrire

Il a écrit des dizaines de romans. On peut supposer qu'il se permettait aussi de "créer" complètement quelques histoires sans faire de recherches préalables particulières... Il a expédie des hommes sur la lune et n'a pas consulté la NASA pour avoir des conseils.

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sandman a écrit:: On peut supposer qu'il se permettait aussi de "créer" complètement quelques histoires sans faire de recherches préalables particulières...

En général il se documentait sérieusement. Ca donne parfois des descriptions fastidieuses. Après, il reste à voir ses sources. Et le "type Kow Swamp" a bien existé.

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